Est-ce normal d'avoir des décharges après 3 semaines de traitement d'arnoldite ?

Bonjour, cela fait déjà plus de trois semaines que je fais de la kiné et de l’ostéopathie pour mon arnoldite, avec également une infiltration réalisée par mon rhumatologue (je souffre de spondylarthrite ankylosante). La grosse crise est passée, mais je ressens toujours de petites décharges du côté gauche de ma tête au moindre mouvement (parler, marcher, ouvrir la bouche, etc.). Est-ce normal ? Je prends du tramadol et du Cirrus matin et soir ; sans cela, j’ai du mal à supporter la douleur. Désolée pour le long commentaire.

9 specialists answered

Bonjour, il faut probablement refaire une séance d'ostéopathie pour terminer de débloquer les cervicales hautes. Avec la spondylarthrite, il y a une tendance à faire des poussées inflammatoires qui rendent le traitement plus long qu'à l'habitude. Deux ou trois séances d'ostéopathie devraient suffire.

Ramdane Dehiles
Osteopath

Rhode-Saint-Genèse
Bonjour, pas de problème pour la longueur du commentaire. La spondylarthrite ankylosante est une pathologie chronique complexe qui peut avoir beaucoup d'impact, notamment sur les douleurs, malgré un ou plusieurs traitements de qualité. Donc oui, cela peut arriver que des douleurs trainent en longueur et se maintiennent.
Bon courage à vous.

Adélie Priem
Physiotherapist

Berchem-Sainte-Agathe
Il est positif de savoir que la crise intense est passée, mais je comprends que les symptômes persistants puissent être inconfortables.

Dans le cas de la névralgie d’Arnold (arnoldite) associée à la spondylarthrite ankylosante, il est possible que les décharges électriques que vous ressentez soient dues à une irritation résiduelle du nerf. Des mouvements comme parler, marcher ou ouvrir la bouche peuvent mobiliser des structures proches du nerf occipital, exacerbant ainsi la sensibilité.

La poursuite de la kinésithérapie peut aider à réduire cette irri...tation, en améliorant la mobilité cervicale, en relâchant la musculature impliquée et en diminuant l’inflammation. De plus, des techniques telles que la mobilisation neurale, la thérapie manuelle et des exercices spécifiques peuvent être bénéfiques pour soulager cette sensibilité.

Si les symptômes persistent ou s’aggravent, il peut être intéressant de réévaluer l’approche thérapeutique et, si nécessaire, de suggérer un suivi complémentaire avec votre médecin.
Bon rétablissement. Read more

Bruna Correia
Physiotherapist

Laeken
Bonjour,

Une arnoldite est la compression du nerf d'Arnold à la base du crâne, tout les traitement que vous avez fait sont bon mais il faut voir si il y a encore moyen de décomprimer de nerf encore plus, peut-être continuer la kiné, l’acuponcture est une très bonne idée maintenant selon moi

Thomas Pagès
Osteopath

Anderlecht
Bonjour,
La question est de savoir si les traitements que vous suivez actuellement sont efficaces et vous font aller vers un mieux.
L'Arnoldite est souvent surdiagnostiquée et confondue avec des douleurs (même parfois décharges) venant de la nuque. Si votre kiné a fait un bilan complet de votre situation clinique en terme d'amplitudes articulaires, palpation, testings de force, d'endurance et de proprioception, que vous avez mis en place un plan de traitement ciblé sur ce qui a besoin d'être travaillé et que vous avez confiance en votre kiné, je vous conseille de continuer votre... traitement.
Concernant vos vives douleurs sans tramadol, votre kiné peut essayer de trouver avec vous des positions / mouvements qui vous permette de moins les ressentir sans médicament.
Soyez néanmoins rassurée avec le fait que cela prend plusieurs semaines avant d'aller mieux. parfois avec des hauts et des bas, tant que vos symptômes s'améliorent de manière globale, vous êtes sur la bonne voie.

J'espère avoir répondu à vos questionnement.
Bon we,
Hansoulle Thomas. Read more

Thomas Hansoulle
Physiotherapist

Chaumont-Gistoux
Bonjour, je vous conseillerais de contacter votre médecin généraliste pour faire une imagerie de votre colonne cervicale pour investiguer plus profondément au vu de la durée de votre symptomatologie et de l'intensité des symptômes.

Bien à vous.

Rémi Izoard
Osteopath

Ixelles
Bonjour et merci pour votre question.
Je pense qu'il reste une zone de tensions d'irritation cervicale qui serait à l'origine de ces symptômes.
Normalement lorsque la zone cervicale haute C1C2 est tout à fait libre. Je repasserais par une ou deux séances d'ostéopathie afin de libérer totalement la zone ce qui n'est pas toujours simple. En espérant avoir pu vous aider. Cordialement.

Gilbert Vallier
Osteopath

Uccle
Acupuncture Ultra Sons massages

José Peters
Osteopath

Jette
Il est possible que les petites décharges que vous ressentez soient dues à une inflammation résiduelle ou à une irritation persistante du nerf d’Arnold. Bien que la grosse crise soit passée, la récupération peut prendre du temps, surtout dans un contexte de spondylarthrite ankylosante, qui peut entretenir un terrain inflammatoire.

Quelques points à considérer :
1. Temps de récupération : Trois semaines peuvent être insuffisantes pour une guérison complète, surtout si l’inflammation a été importante.
2. Irritation nerveuse persistante : Même... après une infiltration et des soins, le nerf d’Arnold peut rester hypersensible. Les mouvements comme parler ou mâcher sollicitent des muscles et des nerfs proches, ce qui peut expliquer ces sensations.
3. Effets secondaires du traitement : Le Tramadol peut parfois provoquer des effets secondaires neurologiques (paresthésies, hypersensibilité). Si les décharges sont apparues ou se sont intensifiées avec ce traitement, il peut être intéressant d’en parler à votre médecin.
4. Autres causes possibles : Si la douleur persiste ou s’intensifie, il pourrait être utile de vérifier d’autres causes, comme une contracture musculaire persistante, un problème cervical sous-jacent ou une atteinte du trijumeau (rare, mais possible).

Ce que vous pouvez faire :
• Continuer la rééducation et appliquer des techniques de relaxation musculaire.
• Observer si certains mouvements ou positions aggravent la douleur et les éviter temporairement.
• Revoir votre médecin ou rhumatologue pour ajuster le traitement si nécessaire, surtout si la douleur reste difficile à supporter malgré le Tramadol.

Si les douleurs persistent ou s’aggravent, un nouvel avis médical avec peut-être une IRM cervicale ou crânienne pourrait être envisagé pour éliminer d’autres causes. Read more

Loic Bullock
Physiotherapist

Gembloux