Basile Delcarte DO, Master

Réponses aux questions des patients

• Sujets généraux
  Bonjour, J'ai commencé la course à pied il y a maintenant un peu plus de 2 mois. Cela fait environs deux semaines que je souffre du syndrome de l'Essuie-Glace (TFL). J'ai donc drastiquement ralenti la course mais cela ne passe pas, dois-je être plus patiente ? Je tente de faire quelques exercices de renforcement depuis peu. Je ne sais pas évaluer si cette douleur est liée directement à ma course, mes chaussures ou autre chose peut-être ? A partir de quand dois-je considérer consulter ? Merci pour votre réponse

  • Bonjour, j'imagine que vous avez en tête l'idée de participer aux 20km de Bruxelles... si cela fait deux mois que vous avez commencé à courir, sachez que le "syndrome de l'essuie glace" appelé encore "syndrome de la bandelette ilio-tibiale", arriverait sur la deuxième marche du podium des blessures les plus fréquentes chez le coureur.
    
    Il existe deux types de facteurs inhérents à ce syndrome, à savoir :
    
    • Facteurs intrinsèques :
    -> morphologie des membres inférieurs, troubles de la posture, flexibilité, souplesse, techniqu...e de course, ...
    
    • Facteurs extrinsèques :
    -> surentraînement, mauvaise préparation physique, type de surface sur laquelle on prend l'habitude de courir, circuit identique avec irrégularité de la surface, chaussures non adaptées, trop usées, ...
    
    Cependant, et c'est bien là que se situe la particularité de cette pathologie, d'autres facteurs peuvent encore expliquer le début de cette pathologie...c'est la raison pour laquelle je vous invite à ne plus attendre pour consulter un kiné et/ou un ostéopathe. Vous gagnerez du temps et pourrez suivre de façon cadrée, un protocole de rééducation. Je reste à votre disposition! Take care ! Basile D Voir plus

    

    Basile Delcarte

• Problème d'articulation
  Bonjour, J'ai vu eu une infiltration très reussie dans chaque genou il y a un peu plus de 3 ans. Dernièrement j'ai eu de grosses douleurs au genou droit en marchant. Mais ça n'a pas duré et je n'ai plus qu'une gène par moments. Faut-il envisager une nouvelle injection ou est-ce mieux de ne rien faire tant que c'est supportable? Merci pour votre réponse

  • Bonsoir,
    Quel âge avez-vous ?
    Un diagnostic a-t-il été posé dans le passé ?
    Avez-vous des antécédents particuliers (chirurgie, traumatisme avec ou sans fracture associée)
    Pratiquez-vous une activité physique ?
    Existe-t-il un facteur favorable héréditaire ?
    
    S'agissait-il d'infiltration de corticoïdes ? D'acide hyaluronique ?
    
    Il m'est impossible d'envisager de vous donner des conseils ciblés et cohérents sans ce genre d'informations...
    
    La viscosupplémentation (injection d'acide hyaluronique) pro...cure un effet positif mais qui n'est généralement pas durable dans le temps. Si un patient répond positivement à ce genre d'infiltration, celles-ci sont à refaire en moyenne une fois par année jusqu'à ce que l'effet positif s'amenuise progressivement avec le caractère dégénératif de ce genre d'affection.
    
    Pour les corticoïdes, ceux-ci sont utilisés en cas d'inflammation aiguë d'une articulation mais ne constituent en aucun cas à un traitement de fond.
    
    N'hésitez pas à me contacter...
    
    www.basiledelcarte.be
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    Basile Delcarte

• Traitement de la migraine
  Comment traiter la migraine ?

  • Bonjour,
    
    Il y a migraine et migraine...et migraine...
    
    Le sujet est très vaste et extrêmement complexe à aborder car il diffère presque d'une personne à l'autre...Les migraines peuvent être déclenchées par divers facteurs tels que le stress, les changements hormonaux, les aliments, ou même certains environnements. Pour mieux comprendre les migraines, il est donc essentiel de se poser des questions sur leur fréquence, leurs déclencheurs potentiels, les symptômes associés, et les méthodes de soulagement qui ont été essayées jusqu'&#...224; présent.
    
    Ensuite, consulter un médecin spécialiste comme un neurologue, vous aidera à obtenir un diagnostic le plus précis possible et de ce fait d'aboutir à un plan de gestion des crises efficace.
    
    
    En cabinet, les situations rencontrées les plus fréquemment concernent principalement :
    
    Les Migraines et les céphalées de tensions/névralgies d'Arnold qui sont deux choses complètement différentes sur l'expression de la douleur et sur l'origine des symptômes.
    
    Les migraines peuvent être unilatérales voir bilatérales et sont précédées très souvent par des signes avant-coureurs, elles s'expriment généralement sous forme de crises allant de quelques heures à 2-3 jours. Elles s'accompagnent de symptômes comme nausées et/ou vomissements, sensibilité à la lumière.
    
    L'origine des migraines est encore floue voir méconnue mais on sait par contre qu'elles sont liées à une certaine tendance héréditaire et qu'elles sont déclenchées par des variations hormonales, des échanges vasculaires ou encore le stress.
    
    Un bon diagnostic par un spécialiste (neurologue) permet d'évaluer les symptômes et de déterminer l'origine de ceux-ci comme appartenant au groupe des migraines.
    
    La médication dans certains cas s'avère plus que nécessaire par son efficacité. D'autres traitements et approches permettent d'espacer les crises voir même de les maintenir stables...
    
    La névralgie d'Arnold quant à elle, est principalement d'origine mécanique et ne touche qu'un seul coté.
    
    Les douleurs se manifestent comme une pression en étau au niveau de la partie postérieure du crâne (os occipital) à l'endroit où la tete prend appui dans le bac à shampooing chez le coiffeur. Elle remonte sur le cuir chevelu pouvant meme être sensible, contourne l'oreille pour donner un point douloureux dans le "fond de l'œil".
    On parle de douleur en "Hemi casque".
    
    Il peut alors se manifester des sensations de vertiges, avec parfois nausées/vomissements, une sensation de coton dans l'oreille du meme côté, une sensation de déséquilibre général (dans le brouillard). Cette pathologie est principalement liée à un problème de type mécanique car le nerf occipital d'arnold, dans son trajet, traverse plusieurs muscles pouvant de par leur état de contraction, l'irriter voir parfois même le gêner dans son passage anatomique.
    
    Dans ce cas-ci, une fois que le diagnostic de névralgie d'Arnold est posé, le traitement repose principalement sur une approche manuelle (osteo/kine/...) et la médication, quelle qu'elle soit, n'amène aucun effet positif quant au soulagement du patient.
    
    Il est donc primordial dans un premier temps, d'avoir obtenu le bon diagnostic médical, ce qui nécessite parfois la visite de plusieurs spécialistes et la remise en question des pistes thérapeutiques exploitées si aucune amélioration ne se fait ressentir...
    
    Mais surtout, ne perdez pas espoir, il faut parfois un peu de patience avant de tomber sur le bon diagnostic posé par le bon spécialiste...
    
    N'hésitez pas à consulter différents spécialistes afin d'obtenir plusieurs avis avant de vous lancer dans un traitement...
    
    Take Care !
    
    Basile Voir plus

    

    Basile Delcarte