Coleen Godart

Bonjour,
Concernant votre question, je tiens à attirer votre attention sur le fait que vous avez peut-être mis le doigt sur des symptômes démontrant un trouble alimentaire ou un rapport compliqué avec l'alimentation. Si ces symptômes perdurent dans le temps, il peut être intéressant d'échanger avec votre soeur à ce propos, de manière non jugeante. Vous pouvez par exemple dire "je m'inquiète pour toi, je ne sais pas si c'est à raison ou à tort, mais j'ai remarqué x et y choses". En agissant de la sorte, vous laissez la possibilité... à la personne de réaliser si l'alimentation peut être problématique, ou de pouvoir en discuter sans pathologiser cela. Je proposerai également d'entamer cette discussion dans un cadre relativement intimiste, en dehors de la présence de personnes tierces afin de laisser la parole se déployer. En fonction de ce qui est transmis, vous pouvez éventuellement proposer de consulter un professionnel de la santé (médecin généraliste, psy, thérapeute de confiance), même si ce n'est qu'une seule fois, et éventuellement avec votre appui au besoin. De ce fait, vous pourrez être rassurée qu'une aide puisse être apportée, et vous aurez également permis un recours à un professionnel compétent pour votre soeur. Dans ce type de cas, les menaces d'en parler à quelqu'un d'autre, le fait de forcer un changement de consommation alimentaire, de vouloir que les choses avancent rapidement sont des attitudes qui malheureusement ne sont pas viables, si une réelle problématique alimentaire est présente. Enfin, vous pouvez également, si vous en ressentez l'envie, vous informer sur des plateformes liées aux troubles des comportements alimentaires sur ce qu'il convient d'apporter comme aide. Le plus important étant de distinguer la personne que vous connaissez de ses symptômes, afin de pouvoir continuer à la voir via un autre prisme que la "maladie" présumée, et ainsi continuer à partager des moments de vie hors alimentation.
Belle journée, Coleen Godart Voir plus

Bonsoir,
Il pourrait être opportun de partir de ce que votre enfant vous transmet comme informations, pour lui dire que vous voyez que quelque chose ne va pas et qu'elle peut se confier pleinement à vous, que vous la croyez. Vous pouvez à ce moment là lui permettre de déposer ses ressentis et besoins, et lui dire que ce n'est pas toujours aisé de le faire avec un parent, car on peut craindre sa réaction, et que pour palier à cela, des psychologues existent. Vous pouvez également présenter un psychologue comme une personne qui écoute, dont c'est le métier, qui peut tou...t entendre, sans forcément faire de retours de tout ce qui est dit à d'autres adultes, mais qui peut aiguiller, donner des outils et aider pour que le quotidien soit moins pesant. En présentant ainsi le métier de psychologue, il est souvent plus aisé pour un(e) jeune de ne pas redouter ce relais, d'autant plus si le psychologue ne fait pas partie de la sphère scolaire.
C'est en tout cas ce que je préconise dans les accompagnements que je réalise.
Belle soirée, Coleen Godart Voir plus

Bonjour,
Je recommande vivement de partir à la rencontre de ce qui peut déclencher votre crise d'angoisse (un moment de la journée, des pensées,...). Si vous arrivez à reconnaître le moment de survenue de la crise d'angoisse, il est plus aisé de développer des outils par la suite. Je recommande également, même si la source n'est pas identifiée, que lorsque l'angoisse monte (sans être en état de crise), ou après une crise, de se questionner à propos de 3 choses : les ressentis corporels, les émotions ressenties, et le besoin sous-jacent. Cela pe...rmet de décrire la situation et de donner d'autres possibilités de vivre le quotidien qu'en activant grandement l'anxiété. Un accompagnement psychologique en parallèle est grandement recommandé pour une aide additionnelle et éviter que l'ampleur de ces crises d'angoisse ne se majore.
Belle soirée, Coleen Godart Voir plus