Coleen Godart

Bonjour,
L'attirance des enfants envers les écrans se montre de plus en plus tôt, notamment car les écrans sont nombreux dans les foyers (télévision, téléphone, tablette,...) et les stimulations en terme de couleurs, de sons,... sont très nombreuses. La campagne 3-6-9-12 de Yapaka donne des repères en terme d'écran et invite à favoriser, avant 3 ans, les activités impliquant les 5 sens de l'enfant, en proposant divers jeux et activités, accompagnés ou non de vous en tant que parent. L'idée étant que l'enfant soit stimulé par ses sens,... plutôt que par des écrans et une activité passive. De nombreuses activités non coûteuses se trouvent sur internet afin d'avoir des idées et de proposer de la nouveauté à l'enfant.
Il est également important de conserver un cadre clair : si vous acceptez les écrans, limitez leur usage dans le temps et tentez de faire suivre cette même règle lorsque votre enfant est gardé par un proche ou un professionnel. En terme de règle générale, il est recommandé entre 2 et 5 ans de ne pas passer plus d'une heure par jour sur les écrans, quels qu'ils soient.
Enfin, en tant qu'adulte, questionnez vous également à propos de votre usage des écrans, car si votre enfant voit un écran constamment allumé, notamment votre téléphone ou la tv, il sera compliqué pour lui d'en détourner le regard et de l'utiliser à son tour. En comparaison, les jeux habituels sont plus pauvres en stimulation, et l'enfant souhaitera s'orienter vers l'écran fournissant des stimulations multiples. Adopter un changement de pratique sur son usage des écrans en tant que parent, ou du moins se questionner à ce propos, permet d'envisager un autre usage pour l'enfant.
Nh'ésitez pas, si ce problème persiste, à consulter un professionnel de l'accompagnement parental.
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Bonjour,
Concernant votre question, je tiens à attirer votre attention sur le fait que vous avez peut-être mis le doigt sur des symptômes démontrant un trouble alimentaire ou un rapport compliqué avec l'alimentation. Si ces symptômes perdurent dans le temps, il peut être intéressant d'échanger avec votre soeur à ce propos, de manière non jugeante. Vous pouvez par exemple dire "je m'inquiète pour toi, je ne sais pas si c'est à raison ou à tort, mais j'ai remarqué x et y choses". En agissant de la sorte, vous laissez la possibilité... à la personne de réaliser si l'alimentation peut être problématique, ou de pouvoir en discuter sans pathologiser cela. Je proposerai également d'entamer cette discussion dans un cadre relativement intimiste, en dehors de la présence de personnes tierces afin de laisser la parole se déployer. En fonction de ce qui est transmis, vous pouvez éventuellement proposer de consulter un professionnel de la santé (médecin généraliste, psy, thérapeute de confiance), même si ce n'est qu'une seule fois, et éventuellement avec votre appui au besoin. De ce fait, vous pourrez être rassurée qu'une aide puisse être apportée, et vous aurez également permis un recours à un professionnel compétent pour votre soeur. Dans ce type de cas, les menaces d'en parler à quelqu'un d'autre, le fait de forcer un changement de consommation alimentaire, de vouloir que les choses avancent rapidement sont des attitudes qui malheureusement ne sont pas viables, si une réelle problématique alimentaire est présente. Enfin, vous pouvez également, si vous en ressentez l'envie, vous informer sur des plateformes liées aux troubles des comportements alimentaires sur ce qu'il convient d'apporter comme aide. Le plus important étant de distinguer la personne que vous connaissez de ses symptômes, afin de pouvoir continuer à la voir via un autre prisme que la "maladie" présumée, et ainsi continuer à partager des moments de vie hors alimentation.
Belle journée, Coleen Godart Voir plus

Bonsoir,
Pour prévenir le burnout, une prise en charge globale est intéressante. Il convient de faire attention à entretenir une hygiène de vie saine (alimentation riche en nutriments, sommeil suffisant et réparateur, éviter les substances excitantes, pratiquer une activité sportive non endurante par exemple la marche, sortir au grand air,...). Il est également important, en dehors du travail, d'être entouré, de pouvoir communiquer avec des proches, de faire de petites activités ressourçantes. Au niveau du travail, vous pouvez tenter de déléguer des tâches et d...e dire "non" quand vous considérez que votre travail excède vos ressources. Évidemment, il est compliqué d'agir sur cela et de changer votre prisme habituel. Une consultation psychologique préventive peut vous aider à modifier votre conception du travail afin de vous prémunir d'un épuisement. En consultations, je préconise régulièrement d'avoir recours à un psychologue avant que l'épuisement ou le burnout ne soit effectif.
Belle soirée, Coleen Godart Voir plus