Yahel Perez

Réponses aux questions des patients

• Ménopause
  Suite à une perte de mobilité( coxarthrose) je passe mon temps enfermé à pleurer. Je supporte pas le fait d'etre devenue boiteuse. J'ai honte. Je souffre beaucoup, je crois, de dépression. Entretien avec un psychologue ne m'aide pas. Que faire ?

  • Il y a à travailler sur vous-même au niveau de vos croyances (ce qu'implique l'idée d'être malade, de ne plus être capable / tout ce qui tourne autour du "ne plus savoir faire", les rôles que vous vous êtes donnés ), de l'image de vous-même (la honte). Cela passe par une désidentification aux idées, pensées, qui amènent des croyances. Tout cela amène à tourner en rond dans son mental et fait souffrir. Tournez-vous vers une prise en charge éventuellement psychologique mais où on ne tourne pas encore et encore dans son mental. La cl...33; est de lâcher cette partie de soi qui s'identifie à la souffrance par le biais de la maladie. Votre maladie vous oblige à vous arrêter, à aller vers l'intérieur de vous-même, pour faire autrement que ce qui a été fait jusqu'à présent. L'acceptation de ce nouvel état permet d'aller vers autre chose, de plus vrai, de plus authentique. Quelque chose qui mène à la vie plutôt qu'à la survie. Voir plus

    

    Yahel Perez

• Traitement de la dépression
  Je pleure pour un rien, je me sens fatiguée, je n'ai goût à rien, je préfère dormir, j'ai l'impression que tout travail anodin (ménage, cuisine etc) est devenu trop dur pour moi et voir tout qui commence à trainer chez moi me rend encore plus découragée, je n'ai plus d'appétit et pourtant je dois m'occuper de nourrir mes parents qui vivent à côté de chez moi et qui sont âgés, du coup je culpabilise et me force mais j'ai trop dur. Je suis perdue, mon mari ne sais pas quoi faire pour m'aider et je vois qu'il perd patience. J'ai l'impression qu'il y a une énorme montagne à gravir et que je n' arriverai jamais. Je suis comme cela depuis l'hospitalisation de maman il y a un mois et maintenant j'ai tout sur le dos, je n'arrivais déjà pas à gérer mes propres affaires mais alors là je suis anéantie. Je suis perdue. Je précise que j'ai un boulot en grande distribution où là ce n'est pas la joie non plus, quand je rentre je suis crevée. Aidez moi svp

  • Il y a beaucoup de choses dans ce que vous racontez de ce que vous vivez. Trop de choses à porter, de responsabilités, de choses à faire et peu de moments de qualité, dûs à la charge que vous portez. De plus, au travail ça se passe comment avec les collègues? Car on peut être mécontent du travail (la façon dont il est organisé, les décisions prises, la qualité du management...) mais trouver du réconfort dans la relation aux collègues.
    Un accompagnement vous serait utile. Pour voir quelles sont les choses présentes qui font que vous vous retrouvez dans cet...te situation. Ca peut être des croyances, une manipulation des autres et l'impossibilité, en nous, de vous y opooser, des peurs...
    Qu'est-ce qui vous enferme dans cette situation? On a toujours plus de choix qu'on ne le pense car souvent on se met nous-même des barrières qui nous enferment. Ce qui est à regarder est donc, qu'est-ce qui,en moi, fait que je dis oui à tout ça? Sans écouter la voix "rationnelle" qui dit argent, moyens, ... car ça se sont souvent des justifications qu'on se donne pour continuer à rester dans cette situation. Quand on travaille sur ces choses en soi, on se rend compte qu'il y a des solutions mais que souvent on ne les voit pas. Ou bien on les voit mais on ne se donne pas le droit de les mettre en place. Pour toutes sortes de raisons qu'on pense totalement justifiées. Mais en faisant cela, en réalité, on continue à dire non à soi. Encore et encore. Et alors rien ne change. Ca change quand on dit oui à soi. Ce qui ne veut pas automatiquement dire non aux autres. Ca veut dire qu'on dit oui quand c'est ok pour soi et non quand ça ne l'est pas. C'est un droit. Ce n'est pas de l'égoïsme. Mais pour arriver à faire cela, il serait bon que vous vous fassiez accompagner. Voir plus

    

    Yahel Perez

• EMDR
  Bonjour, moi et mes deux garçons (20 et 22 ans) avons vécu pendant 25 ans avec un pervers narcissique. Il a tout fait pour détruire nous n'avons plus d'amour propre, on est toujours déprimé. Depuis 3 ans, nous l'avons quitté mais nous n'arrivons pas à avancer. Nous sommes tous les 3 anxieux pour un rien, nous appréhendons sans cesse ce qui pourrait arriver. Nous somme toujours dans une tristesse profonde sans déclencheur. Je suis stressée sans arrêt nous n'en pouvons plus. Que faire ?

  • Bonjour Madame,
    Il y a d'abord un gros travail à faire pour désamorcer les scènes que vous avez vécues (c'est-à-dire se débarasser de la composante émotionnelle des scènes, des sentiments qui y sont attachés) et qui sont restées gravées en vous. Quand je dis gros travail je pense plutôt au nombre de situations vécues car désamorcer les scènes n'est pas le plus difficile à faire. Il y aurait sans doute aussi à travailler par rapport à soi (comme par exemple se pardonner des choses telles que "comment j'ai pu laisser faire cela si ...longtemps" et plein d'autres choses qui se racontent par rapport à ce vécu) et par rapport à vos enfants qui ont eu à vivre cela également. Il y a sans doute aussi d'autres choses, d'autres couches à travailler. Généralement ces couches qui portent en elles des émotions, des sentiments, se montrent au fur et à mesure du travail. Mais avant tout cela, il faut qu'il y ait la volonté de lâcher tout ça. Ca peut sembler bizarre mais on n'est pas toujours prêt à lâcher ce qui nous a fait souffrir, et ce pour toutes sortes de raisons. Et parfois on commence un travail en allant voir la partie qui ne veut pas lâcher et ses raisons. Sans juger. Juste pour désamorcer cela.
    Tout cela est à faire avec l'aide d'un professionnel. C'est tout un trajet mais qui vous permettrai de reprendre votre vie en main et de sortir de ce mode "stop" dans lequel vous êtes bloquée. Voir plus

    

    Yahel Perez