Après de nombreuses années d’études rigoureuses, vous êtes prêt à voler de vos propres ailes et ouvrir votre cabinet médical en tant que médecin généraliste ou médecin spécialiste. Vous avez réalisé une étude de marché, évalué les coûts et trouvé des financements. Mais c’est loin d’être terminé. Maintenant, vous devez penser aux diverses formalités administratives afin de pouvoir vous implanter confortablement. Par ailleurs, afin de rentabiliser votre cabinet médical et de vous faire un nom, vous devez prendre en compte plusieurs points.
Le lieu d’implantation
Une maison médicale (ou un cabinet) doit posséder une adresse géographique (et non une simple boîte postale) et ce même si le praticien exerce principalement en tant que téléconsultant (consultation en ligne). C’est de ce lieu que doivent être exercées toutes les activités. Il doit disposer de tous les instruments et équipements nécessaires (matériels suivant les normes de stérilisation, stocks pour éviter les pénuries...) pour assurer des soins de qualité et assurer leur continuité. Enfin, l’agencement de l’unité d’établissement doit garantir l’intimité du patient et respecter sa dignité.
Les démarches administratives
En réalité, les démarches dépendent de votre statut : entreprise unipersonnelle (vous exercez en tant qu’indépendant) ou société (vous avez des associés - notamment dans le cadre d’un centre médical pluridisciplinaire). Chacune a ses avantages et ses inconvénients, bien entendu, mais également ses obligations administratives.
Quoi qu’il en soit, dans les deux cas de figure, vous devez :
- Vous inscrire auprès du Forem ou d’Actiris pour vous constituer des droits ;
- Ensuite, en tant que titulaire d’une profession libérale, vous êtes dans l’obligation de vous enregistrer auprès de la BCE (Banque-Carrefours des Entreprises) via un guichet d’entreprises agréé ;
- Par ailleurs, vous devez vous affilier à une caisse d’assurances sociales (si vous travaillez en tant qu’indépendant) et à une mutualité (ou lui signaler votre changement de statut) pour être en règle avec l’assurance-maladie ;
- L’ouverture d’un compte bancaire professionnel auprès d’une banque établie en Belgique est également vivement recommandée si vous êtes une société, afin de séparer vos transactions personnelles de vos transactions professionnelles ;
- Enfin, votre inscription auprès du Conseil provincial de l’Ordre des médecins dans la province où vous exercez l’activité principale est la dernière étape.
Bon à savoir : c’est le SPF Santé Publique qui vous délivre un visa et une attestation destinée à la demande du numéro INAMI après l’obtention de votre diplôme en médecine.
La communication
N’attendez pas le moment de l’ouverture de votre cabinet ou de votre maison de santé pour vous faire connaître auprès de votre future patientèle et de vos confrères de toutes les spécialités médicales. Puisque le temps est maintenant au numérique, vous devez penser à votre visibilité sur le web. Pour vous aider sur ce point, vous pouvez faire appel aux services des plateformes de mise en relation comme Doctoranytime, un expert en matière de référencement médical.
Soyez visible dans votre lieu d’implantation
Votre professionnalisme et votre sens de la collaboration seront jugés par vos patients et vos pairs. Pour renvoyer une bonne image de vous, soyez sociable et accueillant. Pour ce faire, n’hésitez à aller à leur rencontre, à contacter les personnes qui seront amenées à collaborer avec vous, comme les pharmacies, les professionnels des soins de santé ou les autres médecins de votre quartier, par exemple. Ces derniers pourront vous recommander à leurs patients et les envoyer vers vous si vous êtes spécialistes - par exemple, un kinésithérapeute peut recommander un podologue et vice-versa, leurs compétences étant complémentaires. Si vous voulez former une équipe pluridisciplinaire, c’est aussi dans votre région que vous devrez choisir vos futurs collaborateurs (diététicienne, endocrinologue, gériatre, allergologue, etc.) : autant qu’ils vous connaissent depuis le début.
L’inscription de votre cabinet dans l’annuaire de votre région (en ligne ou en version papier) ou sur le site de votre commune vous donnera également une bonne visibilité - précisez-y bien vos horaires avec et sans rendez-vous, afin d’éviter toute confusion. Néanmoins, avant de commencer à vous faire connaître sur le Web, lisez bien les indications du Code de Déontologie belge.
Enfin, ne négligez pas votre plaque professionnelle pour attirer l’attention sur votre activité. Sur cette plaque informative doivent être mentionnées les informations de base, telles que votre identité, vos coordonnées et votre spécialité.
Soignez votre profil sur le web
Les annuaires papiers et une plaque sur votre cabinet ne suffisent plus à vous faire connaître suffisamment, à l’heure actuelle. En effet, la majorité des patients passent à présent par Internet et avoir une présence en ligne est un grand facteur de succès.
Pour cela, il vous faudra un site Web professionnel qui répondent aux critères du Code de Déontologie. Celui-ci doit être clair, efficace et attractif. Le confier à une entreprise spécialisée, comme Doctoranytime est gage de réussite, même si vous pouvez évidemment décider de le faire par vous-même, si vous avez le temps de vous intéresser au domaine.
En plus des annuaires locaux, il est également très utile de s’inscrire sur des annuaires médicaux spécialisés, comme celui de Doctoranytime. Sur ceux-ci, vous disposez d’une fiche personnelle sur laquelle vous pouvez marquer toutes vos informations.
Offrir à ses patients la possibilité d’une prise rendez-vous en ligne est également un atout majeur. En effet, par ce biais, vous leur permettez de prendre rendez-vous 7j/7 et 24h/24 - et donc un meilleur accès aux soins. Lorsque vous faites appel à une entreprise spécialisée en agenda médical professionnel, comme c’est la cas de Doctoranytime, vous pouvez en outre obtenir de nombreuses fonctionnalités extrêmement utile : rappel automatique par SMS de son rendez-vous au patient, créneaux horaires divisés en nouveaux et anciens patients, etc.